Parmi les nombreuses répercussions du stress, l'une des plus préoccupantes est son lien avec l'augmentation de la consommation de substances psychoactives, qu'elles soient légales ou illégales.
La consommation de substances psychoactives, telles que :
L'alcool, le tabac, les produits de substitution, médicaments psychotropes tels que hypnotiques, benzodiazépine, antidépresseurs, le cannabis, la cocaïne, les amphétamines, l'héroïne, l'ecstasy et bien d'autres, peut être liée à une variété de facteurs, notamment la recherche de sensations, la pression sociale, la curiosité, l'automédication, la quête de soulagement ou encore le besoin de faire face aux moments difficiles de la vie, y compris le stress.
Lorsque nous nous sentons stressés, notre capacité à faire face aux situations difficiles peut être grandement affectée.
Le stress chronique peut provoquer une dérégulation de notre système de récompense, qui est étroitement lié au circuit de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la motivation et le plaisir.
Lorsque nous sommes sous stress, notre cerveau est susceptible de produire moins de dopamine, ce qui peut nous amener à chercher des moyens de la stimuler artificiellement.
La consommation de substances psychoactives peut sembler offrir une échappatoire au stress, en procurant des sensations agréables et en réduisant temporairement l'anxiété.
Cependant, ces substances peuvent provoquer une dépendance, tant physique que psychologique, dans la mesure où elles modifient le fonctionnement normal de notre cerveau.
Lorsque nous consommons des substances psychoactives de manière régulière pour faire face au stress, notre corps peut rapidement développer une tolérance à la substance.
Cela signifie que nous avons besoin de doses de plus en plus élevées pour obtenir les mêmes effets, augmentant ainsi le risque de dépendance.
De plus, la dépendance psychologique se développe par l'association entre la substance et la réduction temporaire du stress, ce qui peut conduire à un cercle vicieux difficile à briser.
Le sevrage de ces substances peut être particulièrement difficile et peut entraîner des symptômes de sevrage physiques et psychologiques, notamment des troubles du sommeil, des sautes d'humeur, des irritations, des tremblements, des troubles de l'appétit, des hallucinations et bien d'autres encore, en fonction de la substance consommée.
Il est important de souligner que les différentes substances psychoactives ont des effets différents sur le corps et le cerveau, et que certaines peuvent être plus addictives que d'autres.
Par exemple, les substances psychoactives illicites telles que la cocaïne, l'héroïne et les amphétamines sont souvent considérées comme plus addictives que les substances licites telles que l'alcool, le tabac et les benzodiazépines.
Pour réduire les risques liés à la consommation excessive de substances dans le contexte du stress, il est essentiel de promouvoir des stratégies de gestion du stress alternatives et saines.
Cela peut inclure l'adoption de comportements de vie sains tels que l'exercice physique régulier, une alimentation équilibrée, un sommeil adéquat et la pratique de techniques de relaxation.
Il est également important de développer des compétences de gestion du stress, telles que la communication assertive, la résolution des conflits, la gestion du temps ou régulation des émotions, afin de faire face aux situations stressantes de manière constructive et adaptative.
En résumé, le stress peut augmenter la consommation de substances psychoactives, qu'il s'agisse de drogues licites ou illicites.
Le lien entre le stress et la consommation de substances est complexe et multifactoriel, impliquant des facteurs physiologiques, psychologiques et environnementaux.
Il est donc essentiel d'adopter des stratégies de gestion du stress alternatives et saines pour éviter de recourir à la consommation de substances comme moyen de faire face aux moments difficiles de la vie.
Charlène SOUVENT 💋
Coach Professionnel certifiée RNCP🎓 & Consciente
J'entraîne les Commerciaux, Dirigeants et Entrepreneurs à surmonter les freins invisibles qui entravent leurs objectifs.